Oryela, retour au trône
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Oryela, retour au trône
Et voilà c'est à mon tour de créer un début d'histoire .
Le sujet ? une fille, une princesse, un royaume, un trône, une aventure, monstres ... bref à vous d'imaginer la suite, je me joindrais à vous !!
Bonne écriture !!
Le sujet ? une fille, une princesse, un royaume, un trône, une aventure, monstres ... bref à vous d'imaginer la suite, je me joindrais à vous !!
Bonne écriture !!
Oryela, retour au trône
Prologue ( vraiment un tit résumé lol ) :
Le Roi et la Reine de Rotriona eurent une fille qu’ils nommèrent Oryela . Le ministre du Roi, jaloux, monta un coup d’état conte son Roi et pris le trône, faisant massacrer le Roi et le Reine . Quant à l’enfant, il en eu pitié et la fit envoyer auprès d’une famille de villageois dans la contré voisine, leur faisant garder le secret . Le ministre Gordrek régna en tant que grand sanguinaire .
L’enfant grandit parmis les pauvres sans connaître son origine …
Oryela était dans le champs avec son amie Hursula . Oryela était une petite fille agée de 9 ans, elle était fine, cheveux couleur paille, les yeux vert, et ce qu'on pouvait assurer c'est qu'elle était très belle . Nombreux sont les prétendant de son age . Quant à Hursula, elle était fine, cheveux noir, le visage pâle et les yeux d'un bleu quasi océan . toutes deux s'amusaient dans les tas de paille .
_ Dis moi Hursu . Tu crois que je plait à Rolio ?
_ J'en sais rien . A vrai dire tout les garçons de notre age parlent de toi, mais lui jamais je l'ai vu te regarder, ni même faire le moindre commentaire quand tu passe près de lui .
A ce moment Rolio arriva, mais pas seul . Deux hommes l'accompagnaient ...
Suite :-)
Et voilà ma contribution ! Elle était inévitable, non ?!
**
C'était bien Rolio. Un petit garçon de 11 ans au regard saphir et aux cheveux de jais. Oryela était fascinée lorsqu'elle le voyait ! Il a peut-être deux ans de plus qu'elle et semblait ignorer cette petite fille au cheveux d'or, mais Oryela n'a jamais cessé de penser qu'en grandissant, il pourrait être son prince charmant ... Comme dans les histoires que raconte, Mirabelle, la conteuse du village.
Les deux hommes qui accompagnaient Rolio, étaient Driss et Aaron, les frères aînés d'Oryela. Des hommes de 20 ans aux cheveux et yeux noirs battis comme des guerriers. Ils sont tout le contraire de la petite Oryela.
Lorsqu'ils arrivèrent à la hauteur des deux petites filles, leurs mines grave firent sursauter Hursula. C'était le coin secret d'Oryela et Hursula ! Comment ses frères avaient-ils pu les retrouver ?
-Rentre tout de suite, Yela' ! fit Aaron.
- Mais ... Pourquoi ? Et comment nous avez-vous trouvée ? protesta Oryela.
- Il se trouve que nous avons eu un petit coup de main ...lança Driss en fixant le jeune Rolio, derrière eux, la tête baissée.
- C'est toi ! C'est toi qui leur as dit ! s'écria Oryela. Tu nous avais promis de garder le secret ! Nous avions confiance en toi, Rolio !
- Baisse le ton tout de suite, Yela' ! On l'a forcé à nous dire où tu étais et des endroits comme ça, y'en a plein la vallée alors ça suffit ! s'écria Driss pour que sa sœur se calme.
- Maintenant, tu arrête tes enfantillages et tu nous suis ! s'exaspéra Aaron.
Le jeune homme empoigna le bras de sa sœur qui se mit à rechigner mais ce grand gaillard ne lâchait pas prise. En se dirigeant vers le village, Hursula lançait des regards noir à Rolio ... Et Oryela ne savait toujours pas pourquoi elle avait été ramenée de force chez elle.
**
Dans la maison, Aaron précipita sa frêle petite sœur sur une chaise et lui ordonna de ne pas bouger. Il quitta la pièce. Driss le suivit et fut fusillé du regard par Oryela qui l'avait toujours considéré comme son Protecteur et qui l'avait laissé se faire brutaliser par Aaron.
Oryela était toute seule dans la cuisine et attendait... Attendait... Soudain, la porte qui mène au bureau de son père. Etant le chef du village, il avait aménagé cette pièce pour recevoir les villageois qui voulait converser avec lui, régler des conflits, trouver des solutions, etc.
Son père, sa mère, Mirabelle, la conteuse, et une belle femme rousse habillée d'une splendide robe couleur émeraude sortirent de la pièce. Sûrement vient-elle du palais pour avoir une aussi belle robe, songea Oryela.
- Il n'y a pas d'autre moyen, Billius, fit Mirabelle en rabattant une mèche grise en arrière.
- Le temps presse, monsieur et madame Eris'ney, votre décision ne pourra pas attendre demain, je le crains... affirma la femme rousse.
Le père d'Oryela allait répliquer mais il s'arrêta lorsqu'il vit sa fille assise dans la cuisine à les fixer. Aliné, la mère de la petite fille, s'essuya furtivement une larme et vint à la rencontre de sa fille.
- Nous ne t'avons pas entendu arriver, mon ange ! dit elle, se forçant de sourire puis embrassa sa fille sur le front.
- Pourtant, Aaron a fait un bruit atroce en entrant ! répondit froidement la petite Oryela.
Toujours un sourire crispé sur le visage, sa mère lui caressait les cheveux mais laissa Mirabelle saluer la petite paysanne.
- Qui êtes-vous, madame ? demanda Oryela à la femme rousse.
- Oryela, ce ne sont pas des manières !
- Laisser, Aliné, laissez ... Bonjour Oryela, je m'appelle Mélora.
- Enchanté, madame Mélora ! Vous êtes une princesse ?
- Pas tout à fait, jeune fille, répondit Mélora accompagné d’un discret rire cristallin. Je suis une dame de la cour, si tu préfère.
- Pourtant vous avez l’allure d’une princesse !
- Vous avez raison, Aliné, votre fille est absolument charmante ! conclut Mélora. Et d’une joliesse délicieuse, quel âge as-tu ?
- Neuf ans, dame Mélora, répondit Oryela avec frénésie. Mais, si je puis me permettre, pourquoi une dame comme vous est chez nous ? Les gens importants du château ne viennent jamais par ici…
Le sourire continuel de la belle Mélora s’effaça et fit place à un voile d’inquiétude. Elle se recula et chacun prit place autour de la table.
- Je n’aime pas vos visages… s’inquiéta Oryela.
Le père de la petite fille essayait de parler mais se renfrognait à chaque fois. Comme s’il voulait trouver une autre manière de former une phrase. Aliné jetait des regards insistants à son mari mais rien n’y faisait et la femme craqua.
- On ne peut pas l’exposer à ça ! Elle n’a que 9 ans, c’est trop tôt ! Trop tôt… Mélora, vous êtes mère vous aussi ! Comprenez-moi !
- Mais je vous comprends, Aliné, seulement nous n’avons pas le choix ! Pour Sa survit, nous n’avons pas le choix !
Oryela était perdue. Elle avait l’impression qu’ils parlaient une autre langue. Elle ne reconnaissait plus non plus sa mère, qui d’habitude possède un teint rosé et est toujours souriante. Là, elle était devenue blanche et ses yeux étaient rougis par les larmes. Son père semblait faible alors qu’il n’y a pas plus fort et courageux que lui. Il n’y avait guère que Mirabelle qui affichait toujours cet air rêveur. C’est d’ailleurs, elle, qui calma Aliné et prit la parole.
- Ma toute belle, te souviens-tu du jour où j’ai conté la chute du roi et de la reine de Rotriona ?
- Oui, répondit sagement Oryela. Je me souviens. Même que c’est le ministre Gordrek qui a tout orchestré ! Et que le roi Olivar et la reine Corra avait un enfant mais que le ministre a prit en pitié et le confia à des paysans.
- Tu as une mémoire infaillible, Oryela. Vois-tu…
Mirabelle se stoppa et jeta un coup d’œil furtif à Billius et Aliné qui s’était rapproché et se tenait les mains pour se réconforter.
- Vois-tu, mon enfant, reprit Mirabelle. Ce tout petit bébé a été confié à des gens de notre village, il y a de ça 9 ans…
- Ah bon ? Mais qui a recueilli ce pauvre petit bébé ?
Le faite que sa mère pousse un cri et s’effondra en pleure sur la table mit de suite la puce à l’oreille d’Oryela… Voilà pourquoi elle était la seule de la famille à avoir des cheveux blonds et des yeux clairs ! Elle était cet enfant ! Elle était l’enfant miraculé d’Olivar et Corra, les souverains déchus du royaume. Des larmes vinrent embuer les yeux émeraude de la petite fille mais elle s’efforçait de ne pas les faire tomber. Elle avait toujours eu les nerfs solides, même pour une fillette de 9 ans. Son cœur se serrait, se tordait, se contorsionnait mais elle ne laissait rien paraître. Aliné pleurait toujours, sa tête enfouie dans ses mains. Billius avait la mine dépitée.
- Ce petit bébé… C’est moi, n’est-ce pas ? demanda fébrilement Oryela.
- Oui, c’est toi, ma chérie, répondit calmement Mirabelle. Des soldats t’avaient déposée devant la porte de Billius et Aliné et leur ont expliqué qui tu étais.
- C’est notre fille ! Nous l’avons élevée et couvert d’amour ! Je l’aime comme si je l’avais sortit du fond de mes entrailles ! s’époumona Aliné.
- Ma chérie, calme-toi !
- Me calmer ? Comment veux-tu que je me calme, Billius ? On va nous enlever notre petite fille, elle va devoir partir… Elle va nous être arrachée, et toi… Toi, tu veux que je reste calme ?
Billius n’arrivait pas à la raisonner et Aliné ne cessait de verser des trombes de larmes. Dame Mélora restait droite et impassible. Mirabelle s’était mit en tête de faire bouillir quelques racines qu’elle sortit de sa besace pour apaiser Aliné.
- Oryela, regarde-moi ! lui demanda doucement Mélora en s’agenouillant en face d’elle puis elle lui prit les mains. Ma douce enfant… J’étais une grande amie de la reine Corra et malgré sa mort, le ministre Gordrek m’a permis de rester au château. Je suis venue aussi vite que je pu pour prévenir tes parents, des sombres choses qui se trament vers toi…
- Je suis en danger ? l’interrogea Oryela, les lèvres tremblante.
- Oui, petit ange, oui… Le ministre pensait qu’en t’emmenant loin du château, il pourrait régner tranquille, sans que l’héritière du trône ne surgisse. Mais maintenant, il se rend compte qu’il… qu’il aurait du te tuer, Oryela. Son règne est menacé ! Gordrek devient fou… Entouré de ses mages de pacotilles qui ne servent qu’à le rendre plus fou encore. Oh ! A ton âge, tu n’es pas encore une menace, mon enfant mais lorsque tu auras atteint l’âge de régner : une marque te sillonnera le dos pour ainsi te proclamer héritière du trône ! Et si cela ce fait, alors Gordrek te retrouvera et fera ce qu’il aurait du faire, il y a de ça 9 ans…
- Que… Que dois-je faire ? J’ai peur, dame Mélora !
- Non, n’ai pas peur ma chérie ! fit elle en l’a prenant dans ses bras. Ta maman, la reine Corra, n’avait pas peur, elle était courageuse et je suis sûr que tu es comme elle, pas vrai ? Ce royaume t’appartient mais ne nous voulons pas te voir périr, tu comprends ? Tu vivras… Mais, pas ici, ma chérie !
La petite Oryela regarda sa mère qui tremblait en buvant la tisane de la vieille Mirabelle et son père qui l’a réconfortait. A cet instant, Mirabelle remit sa besace sur son épaule.
- Alors c’est décidé ! Oryela partira demain à l’aube pour la cité de Jactas !
- Jactas ? La cité magique ? Mais c’est un conte, elle n’existe pas ! La magie n’existe pas ! s’écria Oryela. Et pourquoi dois-je partir ?
- D’abord, Jactas n’est pas un conte, cette cité existe et n’appartient pas à Rotrionna, donc ce Gordrek de malheur ne pourra pas te retrouver là-bas ! l’a reprit Mirabelle comme outrée qu’Oryela dise que cette cité n’existait pas. Ensuite, comme je l’ai dis précédemment, Jactas existe bel et bien puisque ma sœur est une magicienne fort réputée là-bas alors ne dénigre plus jamais la Magie, tu entends ? C’est le seul moyen fiable à 100% pour te protéger de cet usurpateur, Oryela. Nous n’avons pas d’autre alternative ! Billius, Aliné… A l’aube, je viens la chercher ! Mélora, je suis ravie de vous avoir revu mais aussi fière de voir que vous portez encore tant d’attention à notre décadent royaume…
- Je m’accroche à un petit espoir, Mirabelle d’Ot’mey.
Mirabelle soupira puis quitta la chaumière.
**
C'était bien Rolio. Un petit garçon de 11 ans au regard saphir et aux cheveux de jais. Oryela était fascinée lorsqu'elle le voyait ! Il a peut-être deux ans de plus qu'elle et semblait ignorer cette petite fille au cheveux d'or, mais Oryela n'a jamais cessé de penser qu'en grandissant, il pourrait être son prince charmant ... Comme dans les histoires que raconte, Mirabelle, la conteuse du village.
Les deux hommes qui accompagnaient Rolio, étaient Driss et Aaron, les frères aînés d'Oryela. Des hommes de 20 ans aux cheveux et yeux noirs battis comme des guerriers. Ils sont tout le contraire de la petite Oryela.
Lorsqu'ils arrivèrent à la hauteur des deux petites filles, leurs mines grave firent sursauter Hursula. C'était le coin secret d'Oryela et Hursula ! Comment ses frères avaient-ils pu les retrouver ?
-Rentre tout de suite, Yela' ! fit Aaron.
- Mais ... Pourquoi ? Et comment nous avez-vous trouvée ? protesta Oryela.
- Il se trouve que nous avons eu un petit coup de main ...lança Driss en fixant le jeune Rolio, derrière eux, la tête baissée.
- C'est toi ! C'est toi qui leur as dit ! s'écria Oryela. Tu nous avais promis de garder le secret ! Nous avions confiance en toi, Rolio !
- Baisse le ton tout de suite, Yela' ! On l'a forcé à nous dire où tu étais et des endroits comme ça, y'en a plein la vallée alors ça suffit ! s'écria Driss pour que sa sœur se calme.
- Maintenant, tu arrête tes enfantillages et tu nous suis ! s'exaspéra Aaron.
Le jeune homme empoigna le bras de sa sœur qui se mit à rechigner mais ce grand gaillard ne lâchait pas prise. En se dirigeant vers le village, Hursula lançait des regards noir à Rolio ... Et Oryela ne savait toujours pas pourquoi elle avait été ramenée de force chez elle.
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Dans la maison, Aaron précipita sa frêle petite sœur sur une chaise et lui ordonna de ne pas bouger. Il quitta la pièce. Driss le suivit et fut fusillé du regard par Oryela qui l'avait toujours considéré comme son Protecteur et qui l'avait laissé se faire brutaliser par Aaron.
Oryela était toute seule dans la cuisine et attendait... Attendait... Soudain, la porte qui mène au bureau de son père. Etant le chef du village, il avait aménagé cette pièce pour recevoir les villageois qui voulait converser avec lui, régler des conflits, trouver des solutions, etc.
Son père, sa mère, Mirabelle, la conteuse, et une belle femme rousse habillée d'une splendide robe couleur émeraude sortirent de la pièce. Sûrement vient-elle du palais pour avoir une aussi belle robe, songea Oryela.
- Il n'y a pas d'autre moyen, Billius, fit Mirabelle en rabattant une mèche grise en arrière.
- Le temps presse, monsieur et madame Eris'ney, votre décision ne pourra pas attendre demain, je le crains... affirma la femme rousse.
Le père d'Oryela allait répliquer mais il s'arrêta lorsqu'il vit sa fille assise dans la cuisine à les fixer. Aliné, la mère de la petite fille, s'essuya furtivement une larme et vint à la rencontre de sa fille.
- Nous ne t'avons pas entendu arriver, mon ange ! dit elle, se forçant de sourire puis embrassa sa fille sur le front.
- Pourtant, Aaron a fait un bruit atroce en entrant ! répondit froidement la petite Oryela.
Toujours un sourire crispé sur le visage, sa mère lui caressait les cheveux mais laissa Mirabelle saluer la petite paysanne.
- Qui êtes-vous, madame ? demanda Oryela à la femme rousse.
- Oryela, ce ne sont pas des manières !
- Laisser, Aliné, laissez ... Bonjour Oryela, je m'appelle Mélora.
- Enchanté, madame Mélora ! Vous êtes une princesse ?
- Pas tout à fait, jeune fille, répondit Mélora accompagné d’un discret rire cristallin. Je suis une dame de la cour, si tu préfère.
- Pourtant vous avez l’allure d’une princesse !
- Vous avez raison, Aliné, votre fille est absolument charmante ! conclut Mélora. Et d’une joliesse délicieuse, quel âge as-tu ?
- Neuf ans, dame Mélora, répondit Oryela avec frénésie. Mais, si je puis me permettre, pourquoi une dame comme vous est chez nous ? Les gens importants du château ne viennent jamais par ici…
Le sourire continuel de la belle Mélora s’effaça et fit place à un voile d’inquiétude. Elle se recula et chacun prit place autour de la table.
- Je n’aime pas vos visages… s’inquiéta Oryela.
Le père de la petite fille essayait de parler mais se renfrognait à chaque fois. Comme s’il voulait trouver une autre manière de former une phrase. Aliné jetait des regards insistants à son mari mais rien n’y faisait et la femme craqua.
- On ne peut pas l’exposer à ça ! Elle n’a que 9 ans, c’est trop tôt ! Trop tôt… Mélora, vous êtes mère vous aussi ! Comprenez-moi !
- Mais je vous comprends, Aliné, seulement nous n’avons pas le choix ! Pour Sa survit, nous n’avons pas le choix !
Oryela était perdue. Elle avait l’impression qu’ils parlaient une autre langue. Elle ne reconnaissait plus non plus sa mère, qui d’habitude possède un teint rosé et est toujours souriante. Là, elle était devenue blanche et ses yeux étaient rougis par les larmes. Son père semblait faible alors qu’il n’y a pas plus fort et courageux que lui. Il n’y avait guère que Mirabelle qui affichait toujours cet air rêveur. C’est d’ailleurs, elle, qui calma Aliné et prit la parole.
- Ma toute belle, te souviens-tu du jour où j’ai conté la chute du roi et de la reine de Rotriona ?
- Oui, répondit sagement Oryela. Je me souviens. Même que c’est le ministre Gordrek qui a tout orchestré ! Et que le roi Olivar et la reine Corra avait un enfant mais que le ministre a prit en pitié et le confia à des paysans.
- Tu as une mémoire infaillible, Oryela. Vois-tu…
Mirabelle se stoppa et jeta un coup d’œil furtif à Billius et Aliné qui s’était rapproché et se tenait les mains pour se réconforter.
- Vois-tu, mon enfant, reprit Mirabelle. Ce tout petit bébé a été confié à des gens de notre village, il y a de ça 9 ans…
- Ah bon ? Mais qui a recueilli ce pauvre petit bébé ?
Le faite que sa mère pousse un cri et s’effondra en pleure sur la table mit de suite la puce à l’oreille d’Oryela… Voilà pourquoi elle était la seule de la famille à avoir des cheveux blonds et des yeux clairs ! Elle était cet enfant ! Elle était l’enfant miraculé d’Olivar et Corra, les souverains déchus du royaume. Des larmes vinrent embuer les yeux émeraude de la petite fille mais elle s’efforçait de ne pas les faire tomber. Elle avait toujours eu les nerfs solides, même pour une fillette de 9 ans. Son cœur se serrait, se tordait, se contorsionnait mais elle ne laissait rien paraître. Aliné pleurait toujours, sa tête enfouie dans ses mains. Billius avait la mine dépitée.
- Ce petit bébé… C’est moi, n’est-ce pas ? demanda fébrilement Oryela.
- Oui, c’est toi, ma chérie, répondit calmement Mirabelle. Des soldats t’avaient déposée devant la porte de Billius et Aliné et leur ont expliqué qui tu étais.
- C’est notre fille ! Nous l’avons élevée et couvert d’amour ! Je l’aime comme si je l’avais sortit du fond de mes entrailles ! s’époumona Aliné.
- Ma chérie, calme-toi !
- Me calmer ? Comment veux-tu que je me calme, Billius ? On va nous enlever notre petite fille, elle va devoir partir… Elle va nous être arrachée, et toi… Toi, tu veux que je reste calme ?
Billius n’arrivait pas à la raisonner et Aliné ne cessait de verser des trombes de larmes. Dame Mélora restait droite et impassible. Mirabelle s’était mit en tête de faire bouillir quelques racines qu’elle sortit de sa besace pour apaiser Aliné.
- Oryela, regarde-moi ! lui demanda doucement Mélora en s’agenouillant en face d’elle puis elle lui prit les mains. Ma douce enfant… J’étais une grande amie de la reine Corra et malgré sa mort, le ministre Gordrek m’a permis de rester au château. Je suis venue aussi vite que je pu pour prévenir tes parents, des sombres choses qui se trament vers toi…
- Je suis en danger ? l’interrogea Oryela, les lèvres tremblante.
- Oui, petit ange, oui… Le ministre pensait qu’en t’emmenant loin du château, il pourrait régner tranquille, sans que l’héritière du trône ne surgisse. Mais maintenant, il se rend compte qu’il… qu’il aurait du te tuer, Oryela. Son règne est menacé ! Gordrek devient fou… Entouré de ses mages de pacotilles qui ne servent qu’à le rendre plus fou encore. Oh ! A ton âge, tu n’es pas encore une menace, mon enfant mais lorsque tu auras atteint l’âge de régner : une marque te sillonnera le dos pour ainsi te proclamer héritière du trône ! Et si cela ce fait, alors Gordrek te retrouvera et fera ce qu’il aurait du faire, il y a de ça 9 ans…
- Que… Que dois-je faire ? J’ai peur, dame Mélora !
- Non, n’ai pas peur ma chérie ! fit elle en l’a prenant dans ses bras. Ta maman, la reine Corra, n’avait pas peur, elle était courageuse et je suis sûr que tu es comme elle, pas vrai ? Ce royaume t’appartient mais ne nous voulons pas te voir périr, tu comprends ? Tu vivras… Mais, pas ici, ma chérie !
La petite Oryela regarda sa mère qui tremblait en buvant la tisane de la vieille Mirabelle et son père qui l’a réconfortait. A cet instant, Mirabelle remit sa besace sur son épaule.
- Alors c’est décidé ! Oryela partira demain à l’aube pour la cité de Jactas !
- Jactas ? La cité magique ? Mais c’est un conte, elle n’existe pas ! La magie n’existe pas ! s’écria Oryela. Et pourquoi dois-je partir ?
- D’abord, Jactas n’est pas un conte, cette cité existe et n’appartient pas à Rotrionna, donc ce Gordrek de malheur ne pourra pas te retrouver là-bas ! l’a reprit Mirabelle comme outrée qu’Oryela dise que cette cité n’existait pas. Ensuite, comme je l’ai dis précédemment, Jactas existe bel et bien puisque ma sœur est une magicienne fort réputée là-bas alors ne dénigre plus jamais la Magie, tu entends ? C’est le seul moyen fiable à 100% pour te protéger de cet usurpateur, Oryela. Nous n’avons pas d’autre alternative ! Billius, Aliné… A l’aube, je viens la chercher ! Mélora, je suis ravie de vous avoir revu mais aussi fière de voir que vous portez encore tant d’attention à notre décadent royaume…
- Je m’accroche à un petit espoir, Mirabelle d’Ot’mey.
Mirabelle soupira puis quitta la chaumière.
**
Je m'arrête là =)
A toi Marwana ou ... à d'autre ;-)
Bien à vous,
Luz Mortlune
Je m'arrête là =)
A toi Marwana ou ... à d'autre ;-)
Bien à vous,
Luz Mortlune
Re: Oryela, retour au trône
_ Maman ! Maman ! Allez quoi s’il te plait, ouvre moi la porte ! Maman ! Criait Oryela tout en tapant sur la porte de la chambre de sa mère .
Après le départ de Mirabelle, Aliné s’était littéralement effondrée. Rien ne privait la calmer, pas même son mari . Aaron prit Oryela par le bras et la posa violemment sur un des tabourets de la cuisine .
_ Dis tu ne crois pas que t’en as assez fait ? Lui lança-t-il
_ Qu’est ce que t’insinue là ? Répliqua-t-elle sèchement.
_Oh rien … De toute manière depuis que papa et maman t’ont recueillit, j’ai su que tu nous attirerais des ennuis .
_ Aaron ! Protestèrent Driss et Billius.
La porte de la chambre s’ouvrit à la volley. Aliné apparut, les yeux bouffis, et rouge par ses pleurs. Elle était toujours aussi pâle mais elle jetait un regard noir à son fils .
_ Comment ose-tu ? Dès le moment où nous l’avons accepté, nous savions à quoi nous tenir . Toi tu ne l’as surement pas accepté mais nous, nous ton père, ton frère et moi nous l’avons toujours considéré comme étant notre propre fille, de notre chair, notre sang ! C’est notre fille ! Nous l’avons élevé !
_ Ce n’est pas ta fille, ce n’est ni ma sœur ! C’est la princesse de notre royaume ! Que crois tu ? Tu espère qu’elle aura ne serait ce une once de sympathie pour toi une fois qu’elle sera sur le trône ?
Un cri déchira au même moment l’atmosphère . Un cri de douleur . Aliné pâlit encore plus . Les trois hommes eux reculèrent . Oryela était tombée par terre et se tordait dans tout les sens . Elle poussa un nouveau cri encore plus fort que le précédent. Elle pleurait de douleur. Au dehors, malgré l’heure tardive, le ciel s’assombrit encore plus . Une rafale de vent ouvrit la porte d’entrée d’une façon si brutale qu’elle explosa sous le choc. Oryela commença à léviter. Elle ne bougeait plus, paralysée par la douleur, son visage était crispé. Soudain elle écarquilla les yeux, et un éclair passa à travers elle . Elle voulu hurler mais aucun son ne sortit. Elle perdit connaissance .
Et voilà pour moi désolé Luz comme j'ai pas le temps je met ce que j'ai déjà fait ... sorry !!
Amis ! A vos claviers !!!
Après le départ de Mirabelle, Aliné s’était littéralement effondrée. Rien ne privait la calmer, pas même son mari . Aaron prit Oryela par le bras et la posa violemment sur un des tabourets de la cuisine .
_ Dis tu ne crois pas que t’en as assez fait ? Lui lança-t-il
_ Qu’est ce que t’insinue là ? Répliqua-t-elle sèchement.
_Oh rien … De toute manière depuis que papa et maman t’ont recueillit, j’ai su que tu nous attirerais des ennuis .
_ Aaron ! Protestèrent Driss et Billius.
La porte de la chambre s’ouvrit à la volley. Aliné apparut, les yeux bouffis, et rouge par ses pleurs. Elle était toujours aussi pâle mais elle jetait un regard noir à son fils .
_ Comment ose-tu ? Dès le moment où nous l’avons accepté, nous savions à quoi nous tenir . Toi tu ne l’as surement pas accepté mais nous, nous ton père, ton frère et moi nous l’avons toujours considéré comme étant notre propre fille, de notre chair, notre sang ! C’est notre fille ! Nous l’avons élevé !
_ Ce n’est pas ta fille, ce n’est ni ma sœur ! C’est la princesse de notre royaume ! Que crois tu ? Tu espère qu’elle aura ne serait ce une once de sympathie pour toi une fois qu’elle sera sur le trône ?
Un cri déchira au même moment l’atmosphère . Un cri de douleur . Aliné pâlit encore plus . Les trois hommes eux reculèrent . Oryela était tombée par terre et se tordait dans tout les sens . Elle poussa un nouveau cri encore plus fort que le précédent. Elle pleurait de douleur. Au dehors, malgré l’heure tardive, le ciel s’assombrit encore plus . Une rafale de vent ouvrit la porte d’entrée d’une façon si brutale qu’elle explosa sous le choc. Oryela commença à léviter. Elle ne bougeait plus, paralysée par la douleur, son visage était crispé. Soudain elle écarquilla les yeux, et un éclair passa à travers elle . Elle voulu hurler mais aucun son ne sortit. Elle perdit connaissance .
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Et voilà pour moi désolé Luz comme j'ai pas le temps je met ce que j'ai déjà fait ... sorry !!
Amis ! A vos claviers !!!
Re: Oryela, retour au trône
Il serait peut-être temps que je la poste cette suite, non ?!
**
La petite Oryela commençait à reprendre le contrôle de son corps qui avait été endolorie pendant un temps qu’elle ne saurait affirmer. Ne pouvant encore ouvrir ses yeux d’azur, alors déplia ses autres sens… Elle sentait la lavande fraîchement coupée, mêlé à des tas d’autres odeurs. Oryela connaissait ces odeurs qui lui chatouillaient le nez. Se pourrait-il qu’elle soit chez Mirabelle ? La fillette étendit son audition… Elle entendait le chant du vent dans les arbres mais il y avait le vacarme des vagues de la mer Astory, qui se brisait sur les rochers. Rien ne semblait s’agiter autour d’elle. Elle se sentait seule. Oryela commença à bouger ses doigts, étira ses jambes, remuer sa tête. Ses muscles craquèrent pour avoir été trop longtemps immobile. Et puis, ses yeux tremblaient. Le contrôle avait été reprit. Une fois sa vue rétablit, elle scruta l’endroit où elle se trouvait. Oryela était bien chez Mirabelle… La pièce était petite mais belle, avec du lierre courant sur les murs de bois, des fleurs séchées pendu ça et là mais ce qui émerveilla Oryela était le soleil qui passait à travers le vitrail multicolore de la chambre où elle se trouvait, projetant ainsi des arcs-en-ciel dans la pièce. Cet endroit pourrait d’ailleurs être plus spacieux s’il n’y avait pas toutes ces étagères de livres. Elle s’étira de nouveau puis sursauta lorsque la porte de la chambre s’ouvrit. Mirabelle apparue avec un plateau dans les mains.
- Ma chambre te plait-elle ? Tu as faim, j’espère ? Oui, j’en suis sûr… On a toujours faim après un choc pareil.
- Mira… Que met-il arrivé ? Mon dos me brûle un peu. Je ne me souviens plus de grand chose… J’avais mal. J’entendais que tout s’agitait autour de moi. Maman criait et pleurait. J’ai entendu le fracas du tonnerre, j’ai voulu hurler parce que la douleur grandissait et puis après, ce fut le gouffre, le trou noir, le néant.
- Nous avons été prit au dépourvu, hier soir, ma chérie, répondit la conteuse. J’allais quitter ta maison lorsque ça s’est déclaré… Ta marque… Elle est arrivée, nous devons nous hâter de quitter Rotriona. J’ai réussi à brouiller les pistes, ça ne tiendra que quelques jours mais nous aurons une longueur d’avance. Donc, mange vite. Tes parents ne devraient plus tarder pour les adieux.
- Adieux ?
- C’est difficile d’entendre ça pour une fillette de 9 ans, mais tu dois être forte et courageuse. T’emmener à Jactas est le seul moyen de te maintenir en vie, ainsi l’Espoir de voir un jour Gordrek tomber sera peut-être raviver.
Mirabelle éprouvait une certaine culpabilité. Elle se sentait coupable de séparer Oryela de sa famille, de l’amener dans un endroit totalement étranger. Mais des choix, elle n’en avait pas d’autre. Mirabelle regardait la petite fille mordiller un morceau de pain beurrer en pleurant.
Dans la chambre, la conteuse installa deux miroirs de façon à ce que la fillette puisse voir la marque qui lui sillonnera le dos à jamais. Oryela se leva et bascula la chemise de nuit, dans laquelle elle avait été vêtue, pour voir cette marque. Les yeux écarquillés, la petite fille se sentie vaciller lorsqu’elle vit ce qui lui avait causé tant de souffrance : un oiseau se dessinait sur l’intégralité de son dos. Comme une brûlure. On aurait dit qu’un énorme fer rouge avait gravé l’oiseau dans sa chaire. Mirabelle précisa que l’oiseau était en réalité un Phénix. Chaque marque est différente pour un roi ou une reine. Les Dieux ont trouvé ce stratagème pour éviter toutes usurpations mais… Ils semblaient avoir abandonné Rotrionna depuis la chute d’Olivar et Corra.
- Voilà tes parents, enfile ce pull avant d’attraper la mort ! lui dit Mirabelle.
La fillette enfila rapidement le large pull que lui tombait au niveau des genoux. Oryela sortit de la pièce et se jeta dans les bras de sa mère qui était à peine entrée dans le salon.
- Soit courageuse, ma chérie !
La petite fille s’enleva de l’étreinte de sa mère et fit de même avec son père et son frère, Driss.
- Aaron n’est pas venu ?
- Non, il boude, ricana Driss. Mais il va se calmer et s’en voudra de ne pas t’avoir dit au revoir, petite sœur.
Aliné avait apporté des sacs avec des habits et des vivres pour le voyage. Elle voulait que sa fille ne manque de rien.
- Ne t’en fait pas, Aliné, l’a rassura Mirabelle. Elle sera chez ma sœur, Stelmaria. C’est elle, la magicienne de Jactas et je peux vous assurer qu’Oryela ne manquera de rien. De plus, sa fille a le même âge qu’Oryela. Peut-être deviendront-elles amies ?
- Ma meilleure amie, c’est Hursula ! Je n’en veux pas d’autre, protesta la fillette.
- Alors tu apprendras la solitude à Jactas car la petite Vano’rah ne viendra pas avec toi !
- Je ne veux pas être prisonnière ! s’écria Oryela.
- Ça suffit Oryela ! Que tu le veuille ou non, tu iras à Jactas ! haussa Mirabelle. Même si je dois t’y amener par le col de ta robe. Trèves de bavardage, veux-tu ? Il est grand temps de partir. La route sera longue jusqu’à la cité.
- Je reviendrais, je vous le promets ! affirma la petite fille.
- Alors, nous t’attendrons.
Mirabelle chargea sa charrette et s’installa avec la petite Oryela. La fillette regardait son village et sa famille s’éloigner de plus en plus. L’idée qu’elle ne les reverrait plus jamais lui fit monter des larmes qu’elle empêcha de s’échapper. Face à sa gorge qui se serrait, Oryela luttait pour ne pas pleurer.
**
A ton tour, Chachoo
En attendant impatiemment ta suite !
Bien à vous,
Luz Mortelune
En attendant impatiemment ta suite !
Bien à vous,
Luz Mortelune
Re: Oryela, retour au trône
**
Les chevaux avançaient tout seuls. Mirabelle jouait de la flûte de Pan, elle jouait un air si mélodieux qu’Oryela s’en laissait bercer. Oryela s’allongea dans la charrette, ferma les yeux et ouvrit grand les oreilles. Elle entendait les oiseaux chantaient, les bruits de fuite des petits animaux dans les fourrées.
- Tiens Yela’ mais ça sur toi !
- Qu’est ce que c’est ?
- Un manteau rembourré.
- Un manteau rembourré ? Mais pourquoi faire ? C’est l’été ! Il fait énormément chaud !
- Peut être ici. Mais pas à Jactas.
- Comment ça pas à…
Mirabelle tourna la charrette d’un coup sur la droite à travers les arbres. Puis ce fut le gel total. Des plaines à perte de vue recouvertes de neige. Il y faisait nuit. Une brise souffla. Oryela ne se fit pas prier une seconde fois et enfila de suite le manteau que lui avait donné Mirabelle.
- Alors tu vois je ne t’ai pas mentit !dit elle sur un ton amusé par la tête d’Oryela.
- mais comment… comment… bégaya Oryela.
- Comment c’est possible ?
- Oui…
- La magie ma chérie. La magie, fit elle l’air rêveur, comme à son habitude.
Un hurlement de bête se fit entendre. Oryela sursauta et se colla à Mirabelle. Oryela regarda Mirabelle pour se sentir rassurée et vit qu’elle souriait.
- n’est pas peur, tu ne risque rien ici.
Mais Oryela n’avait pas confiance. Elle scruta les alentours. Mais rien. Juste des plaines couvertes de neige. « En plus il fait nui. Comment je pourrais voir quoique ce soit ! ». Mais quelque chose attira son regard. Un peu plus loin devant elles, une ombre gesticulait, avançait vers elles. Les chevaux stoppèrent.
- Qu’est ce que …
- Chut Oryela. Pas de bruit. Elle est plutôt craintive.
- Mais qui ça ? Tu connaît ….
Mirabelle l’observa d’un regard insistant. Oryela se tut et regarda l’ombre qui s’approchait. Elle sentit un vent glacial s’abattre sur son visage. L’ombre était enfin distincte. En réalité c’était une femme d’une grande taille, fine, une beau visage pâle, des yeux gris cristallin et des cheveux très long, blanc, avec les franges de devant attachées sur les côtés, et portait un long manteau blanc.
- Bonsoir Espérance !lança joyeusement Mirabelle
- Mirabelle ! Quelle surprise on ne t’attendait pas de sitôt ! C’est une chance que je passais par là, même si j’ai hésité quand je vous ai vu. Allez viens à la maison ! Comme ça tu pourras au plus vite retrouver ta sœur, elle a vraiment hâte de te revoir !
Elle posa son regard sur l’enfant qui se trouvait à côté de Mirabelle. Son visage s’illumina encore plus.
- tu dois être la petite princesse ! Oryela c’est ça ?
Oryela approuva d’un signe de tête tant la femme la troubla. Comment cela pouvait il être possible ? Du jour elles étaient passées à la nuit. De l’été à l’hiver. Et comment un être humain pouvait il avoir de telles particularités ?
- Je suis si heureuse de pouvoir enfin te rencontrer. Tu sais ici à Jactas on connaît tout de toi. Tout cela grâce à Mirabelle qui nous donnait souvent de tes nouvelles. Bon allons y. il commence vraiment à faire frais !
- Oui et je pense que notre petite La’ a besoin d’un bon sommeil, ricana t elle. C’est que ce doit être surprenant de découvrir un autre univers, et tout cela d’un coup !
**
- Tiens, bois ça. Ca te fera du bien.
Espérance tendis une tasse fumante à oryela. Elles pris la tasse. Elle était fascinée. La maison d’Espérance était grande. Il y avait de nombreuses étagères avec une multitudes de petits flacons en verre, remplis chacun d’un liquide de couleur. Pendant qu’Oryela regardait ce qui l’entoure les deux femmes discutaient sérieusement près du feu. Oryela sentit quelque chose lui chatouiller les jambes. Elle regarda sous la table et vit une petite boule de poil toute blanche. Le petit animal, un chat, leva ses yeux tout rond et tout brillant vers Oryela et commença à ronronner. Espérance se leva.
- Je vois que tu as fait la connaisance d’Avalon.
- Avalon ? Comme dans le conte du Roi Arthur ?!
- Un conte ? S’indigna Espérance. Voyons ma chérie, Arthur existe bel et bien. Il est même mon cousin par alliance ! Dis moi Mirabelle, tu ne lui as rien dis ?
- Hélas non ! Le temps m’a prise au dépourvue !
Le chat sauta sur les genoux d’Oryela et s’y installa confortablement pour s’y endormir.
- Il t’aime bien. C’est un bon signe pour toi Oryela, commença Espérance. Garde la. Il te sera d’une grande aide dans ton voyage pour ton ascension. Je vais te préparer tout ça chère amie, dit elle en se tournant vers Mirabelle. Hergon, Mylena venez j’ai besoin de vous. Tout de suite !
A ses mots il y eu deux petits craquement et deux petits êtres qui arrivaient à peine aux genoux d’Espérance apparurent. L’un était un garçon, il était trapu et avait un œil qui partait sur le côté et avait peu de cheveux sur le crâne. Quand à l’autre c’était une fille. Elle était tout de même plus jolie même si elle était tout aussi trapue, et avait une chevelure toute rousse. Oryela surprise en était tombée de sa chaise.
- Ah oui ! Ce sont des gobelins. Je te présente Hergon et Mylena. Chacun se baissa à l’appel. cela fait 100 ans qu’ils sont à mon service. Bon allons y. je fais au plus vite. Le soleil va pas tarder à se lever.
Mirabelle aida Oryela à se relever.
- Ca va ? Tu te sens bien ?
- euh… oui oui je crois…
- Je veux bien te croire. Je comprend que c’est un choc de voir tout cela d’un coup. Il faut pouvoir encaisser. Bon alors écoute moi. Il est important qu’à partir de maintenant tu sois extrêmement attentive à tout. A tout ce qui va t’arriver. Maintenant c’est ta vie qui est en jeu ma chérie. Tu n’as peut être que 9 ans mais malheureusement tu vas devoir apprendre à vivre comme une femme. C’est un long périple qui t’attend Yela’. il va falloir que tu sois prudente…
- c’est prêt !cria Espérance en revenant de la cuisine. Je nous ai aussi préparé quelque chose à manger pour le voyage. Vous êtes prêtes ?
**
Re: Oryela, retour au trône
une petite suite vite fait lol en espérant relancer Luz !
_ Tout va bien Oryela ? demanda Espérance, tu m’as l’air … bizarre !
_ Non … Non tout va bien … j’ai juste encore un peu de mal à croire que je suis bien à Jactas, du moins dans les environs, dans un autre … autre …
_ Monde ?
_ Oui … monde .
Espérance et Mirabelle rigolèrent.
Une odeur de pain chaud vint titiller les narines d’Oryela.
_ Nous arrivons enfin à la Grande Ville de Jactas ! s’écria Mirabelle. Il était temps, je trouvais le voyage plutôt long .
Oryela n’en revenait pas. Deux seconde auparavant il n’y avait rien, mais là devant ses yeux une immense muraille se tenait devant elle, elle pouvait voir des soldats qui se pressait dans les hauteurs de la muraille . Les portes de la cité s’ouvrèrent à leur arrivée . Là une bouffée de chaleur vint caresser le visage des trois femmes . Des soldats marchaient en groupe au travers du marché . Un peu partout des hommes et des femmes se bousculaient devant les stands espérant être les premiers à obtenir un produit. Des enfants couraient, certains à coté de la calèche pour voir qui arrivait. Une femme attrapa son enfant par le bras :
_ Vas tu enfin arrêter et laisse donc ces gens tranquille ! Ils ne sont pas d’ici je ne veux pas que tu t’en approche !
_ Mais maman tu as vu la fille qui est dedans ? Elle est belle non ? On dirait une princesse maman ! Plus tard elle sera la princesse de notre royaume quand elle règnera sur Rotriona !
La femme regarda Oryela et sembla troublée . Elle se courba en vitesse :
_ Pardon votre Majesté ! Je ne vous avez pas reconnu ! Et pour dire on ne vous attendez pas de sitôt !
_ Tout va bien Oryela ? demanda Espérance, tu m’as l’air … bizarre !
_ Non … Non tout va bien … j’ai juste encore un peu de mal à croire que je suis bien à Jactas, du moins dans les environs, dans un autre … autre …
_ Monde ?
_ Oui … monde .
Espérance et Mirabelle rigolèrent.
Une odeur de pain chaud vint titiller les narines d’Oryela.
_ Nous arrivons enfin à la Grande Ville de Jactas ! s’écria Mirabelle. Il était temps, je trouvais le voyage plutôt long .
Oryela n’en revenait pas. Deux seconde auparavant il n’y avait rien, mais là devant ses yeux une immense muraille se tenait devant elle, elle pouvait voir des soldats qui se pressait dans les hauteurs de la muraille . Les portes de la cité s’ouvrèrent à leur arrivée . Là une bouffée de chaleur vint caresser le visage des trois femmes . Des soldats marchaient en groupe au travers du marché . Un peu partout des hommes et des femmes se bousculaient devant les stands espérant être les premiers à obtenir un produit. Des enfants couraient, certains à coté de la calèche pour voir qui arrivait. Une femme attrapa son enfant par le bras :
_ Vas tu enfin arrêter et laisse donc ces gens tranquille ! Ils ne sont pas d’ici je ne veux pas que tu t’en approche !
_ Mais maman tu as vu la fille qui est dedans ? Elle est belle non ? On dirait une princesse maman ! Plus tard elle sera la princesse de notre royaume quand elle règnera sur Rotriona !
La femme regarda Oryela et sembla troublée . Elle se courba en vitesse :
_ Pardon votre Majesté ! Je ne vous avez pas reconnu ! Et pour dire on ne vous attendez pas de sitôt !
Re: Oryela, retour au trône
Merci à Marwana pour m'avoir relancée.
J'en avais besoin
**
J'en avais besoin
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Oryela regarda longuement la femme qui venait de se prosterner devant la fenêtre de la calèche. Elle ressemblait en tout point à Mirabelle, à part que ses cheveux étaient beaucoup plus grisés par les années que sa sœur. Elle portait une couronne de lierre multicolore dans les cheveux. Ses grands yeux marron vinrent se piquer dans ceux de Mirabelle.
- Tu aurais au moins pu me prévenir qu’elle arrivait aujourd’hui ! De quoi avons-nous l’air ? envoya t’elle furieusement à sa sœur. Nous n’avons même pas préparer de fête en son honneur !
- Sa marque s’est déclarée plutôt que je ne l’avais prédit, Stelmaria. Nous avons du partir en catastrophe de Rotriona.
- Ce qui t’a empêché de m’envoyer ne serait-ce qu’un petit message télépathique pour me prévenir qu’elle arrivait !
- Stelmaria, s’il te plait ! fit Mirabelle en descendant de la calèche. Nous sommes exténuées de notre voyage…
- Pardonne-moi, petite sœur.
- Je te pardonne, mais arrête de grogner sur moi comme tu le faisais lorsque nous étions enfant.
- Mais tu seras toujours ma petite sœur, alors je te persécuterais à n’importe quel moment de notre vie ! ricana Stelmaria.
Les deux sœurs s’étreignirent tendrement après avoir passé bon nombre d’année sans s’être vu. Stelmaria s’enleva des bras de sa sœur puis posa sa main sur l’épaule de la petite fille qui se tenait près d’elle et qui avait reconnu Oryela dans la calèche.
- J’espère que tu te souviens de Kagan ?
- Oh ! Mais comment pourrais-je oublier ma nièce voyons, sourit Mirabelle en prenant la petite fille dans ses bras. Comme tu as grandi, ma jolie !
- Merci, tante Mira.
La petite fille, qui devait avoir l’âge d’Oryela, tortillait une mèche de la longue tignasse brune. Ses yeux bleus avaient quelque chose de malicieux Dans ses cheveux joliment ondulés, quelques petites feuilles mortes s’étaient piqués dedans, ce qui lui donnait une allure rêveuse.
- Ta petite protégée a t’elle besoin d’une invitation pour descendre de cette calèche ? railla Stelmaria.
Surprise par la phrase de Stelmaria, Oryela fit les yeux ronds puis descendit du chariot. La femme examina la petite fille sous tous les angles… Elle la trouvait bien formée pour seulement 9 ans. Sa fille, Kagan, ayant le même âge que la petite princesse, ne l’est pas forcément et Stelmaria savait que même en grandissant, Kagan garderait ce frêle physique tandis qu’Oryela développerait sûrement d’avantageuses formes. Les yeux d’émeraude de la petite princesse semblaient sans expression, elle était apeurée et n’avait plus aucun repère. Arrachée à sa famille beaucoup trop tôt et rapidement, elle était totalement perdue et dans un monde qu’elle croyait n’être qu’un conte de plus dans ses livres d’enfants et dans les histoires racontées par Mirabelle. Pendant que Stelmaria sondait Oryela, Kagan leur avait faussé compagnie et allait amuser les plus petits en faisant apparaître sur sa tête… Des oreilles de chats ?
- Kagan ! s’écria Stelmaria à l’adresse de sa fille. Arrête immédiatement. Que t’ais-je déjà dit à propos de tes métamorphoses ?
Boudeuse, la petite fille revint vers sa mère et prit un air sérieux, comme si elle allait réciter une longue tirade.
- Tu me dis tout le temps : Kagan, combien de fois vais-je te répéter que ton don de métamorphe ne doit pas être utiliser pour amuser la galerie, ce n’est pas un jeu !
Kagan avait sortit cette phrase en essayant de reproduire la voix de Ciane lorsqu’elle lui récite cette interdiction. Mirabelle ne put s’empêcher de rire et affirma que Kagan l’imitait fort bien. En effet, la fille de Stelmaria avait reçu le don de Métamorphe Animal, mais la petite fille aimait surtout se servir de ce don pour amuser les enfants plus jeunes qu’elle et les faire rire, ce qui déplait à sa mère.
- Et bien, quand vous aurez finit de vous moquez bêtement de moi, vous me suivrez… Non, laisse, Mira ! Les soldats vont se charger d’amener vos affaires chez moi.
Puis elle glissa doucement à sa sœur :
- ça aide parfois d’avoir une haute place dans l’estime du roi…
- Seulement dans son « estime » ? ricana Mirabelle.
Stelmaria envoya une tape derrière la tête de sa soeur puis leur dit de la suivre pendant que trois soldats s'attelaitent à porter les bagages des deux nouvelles arrivantes.
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A qui le tour ?!
A qui le tour ?!
Re: Oryela, retour au trône
Voilà voilà ça y est j'ai écrit bon comme je t'ai ma luz c'est court mais bon j'ai fait ce que je pouvais héhé
Stelmaria s'arreta un peu plus loin au fond d’une ruelle devant un mur . Leva sa main droite, prononca quelque chose d’inaudible pour Oryela, et traversa le mur. Kagan suivit sa mère, puis ce fut au tour de Mirabelle et d’en fin Espérance. Oryela elle ne put bouger. Elle croyait avoir rêver, secoua sa tete mais elle était bel et bien devant ce mur, seule. Elle s’approcha, posa sa main sur le mur. C’était comme si elle avait touché un liquide, le mur ondulait sous sa main. Une main sortie et attrapa la sienne, et elle fut tirée brutalement vers l’intérieur. Elle rouvrit ses yeux qu’elle avait fermé par peur. Elle se trouvait dans une petite maison. Devant elle se tenait la cuisine avec une petite table en bois au centre. De petites étagères ornaient les murs de la pièce. Il y faisait bon et un il y avait un sifflement. Stelmaria passa devant elle se qui la fit sursauter.
_ Quelle chance qu’on rentre maintenant ! J’avais oublié de retirer la théière ! Bon au moins le thé est prêt ! Allez installez vous.
Des tabourets apparurent autour de la table et chacun put s’asseoir. Kagan s’assit à coté d’Oryela. La fille lui fit un grand sourire. Oryela fut surprise car ses yeux avaient changés de couleurs pour passer à un vert profond. Sa mère s’en aperçut et la foudroya du regard.
_ Dis Oryela, commença Kagan, es ce que je pourrait venir avec toi quand tu repartira ?
Oryela ne sut que réponde. Stelmaria intervint :
_ Kagan, tu ne peux pas tu est encore trop jeune et en plus tu n’es pas capable de tenir tranquille, tu n’écoute pas ce qu’on te dit ! Crois tu qu’elle aura besoin de quelqu’un comme ça ?
Sa fille baissa le tête l’air boudeur, et but son thé bouillant d’un trait. Mirabelle changea de sujet :
_ Alors grande sœur, qu’en est il devenu de ce cher Roi Rufus ?
_ Et bien, toujours pareil depuis la mort de notre Reine Ysiela. Heureusement que sa fille Iliena et là pour lui. Elle lui est d’un grand secours. Oh d’ailleurs tu verrais comme elle a changé. C’est une vrai femme maintenant, elle va sur ses 15, et il y a beaucoup de princes des contrées voisines qui sont venus au Roi pour quérir la main de sa fille. Mais bon, elle ne veut pas. Elle veut rester auprès de son père.
_ C’est compréhensible. Dis moi quand pourrons nous voir le Roi ? Il est assez urgent de le tenir au courant, et aussi qu’il se prépare. Je pense que cette quête ne sera pas sans problèmes.
_ J’imagine oui. Ne t’en fais pas j’ai envoyé un des soldats le prévenir de votre arrivée. L’annonce ne devrait plus tarder.
_ Parfait ! Espérance, peux tu préparer notre petite princesse ? Tu as de bons goût pour cela, je te fais confiance.
_ Je m’y colle ! Oryela s’il te plait viens avec moi. Stelma peut-on emprunter ta chambre pour ?
_ Bien sûr !
Oryela suivit Espérance. La chambre de Stelmaria se trouvait à l’étage. Elle était assez spatieuse et une seule armoire et un simple lit remplissait la chambre.
_ Allez installe toi sur le lit s’il te plait.
_ D’accord. Mais qu’est ce qu’elle entendait par «préparer » ?
_ Te faire une tenue pour être présentable devant le Roi. Je vais te la faire, ça me prendra quelques minutes.
_ Une tenue toute entière là maintenant ? En quelques minutes ? Mais c’est pas poss…
_ Oryela, te rappel tu où tu te trouve actuellement ?
Mais avant qu’elle est put répondre quoique ce soit des étincelles surgir autour d’elle. Une lumière aveuglante apparut, et quand elle rouvrit les yeux elle portait une robe somptueuse. Autour du torse elle faisait comme un corset. Au niveau des bras, des manches fines et longues. Elle descendait jusqu’à ses pieds. Elle était de couleur dégradée rouge, rose, bleu. elle se regarda dans la glace, stupéfaite :
_ Wouah c’est … magnifique !
_ Je trouve aussi, ravie de son œuvre. Bon on descend, j’ai hate de savoir ce qu’elles en pense ! Ah non ! Attend tes cheveux ! Vient que je te coiffe un peu ! C’est la pagaille là !
Oryela se posa devant le miroir. Espérance la coiffa comme elle. Une mèche accrochée de chaque coté. Elles descendirent enfin. En arrivant dans la cuisine Oryela fut accueillit par de nombreuses éloges.
_ et bien ça c’est du bon travaille, ma chère Espérance, je savais que je pouvais compter sur toi, s’exclama Mirabelle.
Des bruits de sabots se firent entendre au dehors. Stelmaria sortit puis revint tout en hate.
_ Vite c’est la carrosse du Roi ! Vite dépêchons !
Stel tapa dans ses mains et changea de tenue qui était bien plus approprié. En même temps la robe déchirée de Kagan changea aussi. Toutes montèrent en vitesse dans le carrosse, d’un rouge flamboyant, orné d’or. Le voyage fut assez rapide, Oryela n’eut pas vraiment le temps de voir les ruelles défiler sous ses yeux. Enfin le carrosse passa le pont levi. Le carrosse s’arrêta, devant une grande porte ferré. Oryela fut stupéfaite par la grandeur de la cour et des murs qui entouraient les château lui même immense. Des soldats vinrent les accueillir et les firent entrer.
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Re: Oryela, retour au trône
Voilà ce que j'ai écrit vers 3h du mat' hier
J'en suis plutôt fière ! Surtout du passage entre Stelmaria et le roi
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J'en suis plutôt fière ! Surtout du passage entre Stelmaria et le roi
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Les quatre femmes marchèrent dans les longs couloirs du château du roi Rufus et la petite Oryela s’émerveillait devant toutes les tapisseries qui ornaient les murs.
- Oryela, lui marmonna Kagan. Ferme la bouche, on dirait un poisson hors de l’eau !
La fillette regarda la Métamorphe et sursauta en voyant que Kagan avait troqué son visage avec celui d’une carpe ! Mais une tape derrière la tête de la part de sa mère, l’arrêta net. La jeune fille reprit son visage ainsi que son air boudeur.
- Presse donc le pas au lieu de faire des bêtises ! la sermonna Stelmaria.
- Mais, maman…
- Avance, Kagan !
La petite fille garda encore son air boudeur et baissa la tête. Oryela se demandait pourquoi Stelmaria était aussi sévère avec sa fille… Les métamorphoses de Kagan n’étaient pas « méchante », elle ne fait rien de mal. Qu’est ce qui avait bien pu se passer pour que Stelmaria soit si strict envers Kagan ?
Elles s’arrêtèrent devant une imposante porte de bois, gravée de symbole qu’Oryela ne pouvait déchiffrer. Stelmaria se pinça les pommettes pour qu’elles prennent une couleur rosée et lui donner bonne mine. Elle voulait paraître sous son meilleur jour devant le roi Rufus. Pourquoi ? Et bien, depuis la mort de la défunte reine, Ysiela, Stelmaria est devenu bonne conseillère pour le roi. Et de fil en aiguille, des liens se sont tissés entre la quarantaine d’années du roi et la trentaine bien tassée de Stelmaria. Leur relation est des plus secrète. Mirabelle, étant la sœur de Stelmaria, s’en ai évidemment rendu compte. Et la fille du roi, Iliéna, remarqua que son père avait retrouvé le sourire depuis que Stelmaria était entré dans sa vie.
La porte s’ouvrit et un valet annonça les quatre femmes. Espérance du décliner l’invitation du roi.
- La magicienne Stelmaria d’Ot’mey, et sa fille.
Elles entrèrent. Stelmaria d’un pas fier, mais Kagan, tête baissée.
- La conteuse Mirabelle d’Ot’mey et la princesse Oryela de Rotriona.
A l’évocation d’Oryela, le roi Rufus se leva d’un bond. Sa fille, la princesse Iliéna, écarquilla sur yeux sur Oryela puis les dévia sur son père.
- Si tôt ? s’étonna le roi.
- Mes prédictions ont été faussées, mon seigneur, et je m’excuse pour cette arrivée intempestive, expliqua Mirabelle. Nous avons du rapidement quitter Rotriona à cause de l’apparition de sa marque.
- Montrez-la, moi ! demanda le roi.
Mirabelle fit faire demi-tour à Oryela puis délaça les lacets arrière du corset de la petite fille. Ainsi, elle put montrer au roi et à sa fille, l’imposante marque qui sillonnait le dos d’Oryela : un Phénix. Iliéna, âgée de 15 ans maintenant, se souvenait encore de l’apparition de sa marque à elle… Une brûlure en forme de lierre qui restera à jamais gravée dans la chair de sa cheville jusqu’à son genou. C’est une douleur que jamais elle n’oublierait. Oryela a à peine 10 ans… Iliéna, elle, l’a reçu à 12 ans. Preuve indélébile de son statut de future reine de Jactas. Rufus ne savait comment réconforter cette petite fille à la mine déconfite. Si jeune, et tellement de tristesse en elle. Iliéna se leva et marcha vers Oryela. Cette dernière était émerveillée par la belle princesse qui venait vers elle. De fins cheveux roux taillés au niveau de sa nuque et de grands yeux d’ambre, mêlés d’or. Une magnifique robe couleur émeraude et argent épousait parfaitement ses formes naissantes.
- Je ne sais que te dire, petite princesse… Du haut de mes 15 printemps, je n’ais pas encore d’expérience de la vie pour te dire quoi que se soit, lui dit elle en s’agenouillant devant Oryela. Mais, je vois bien que c’est trop de chose pour une petite fille de ton âge… Reste courageuse Oryela, tête haute ! N’ai pas peur. Garde espoir ! Tu as promis à tes parents de leur revenir, n’est ce pas ?
- Oui…
- Alors, c’est ce qui se passera ! Tu leur reviendras lorsque le moment sera venu.
- Mais quand ? pleura Oryela avant de se jeter dans les bras d’Iliéna.
- Seul toi pourra le savoir… Tu le sauras. Je le sais. Gordrek finira bien par tomber, et toi, tu reprendras la place qui te vient de droit ! Et puis, ici, tu as Mirabelle. Tu n’es pas seule… Et avec une aussi jolie frimousse que la tienne, tu te feras beaucoup d’allié ! Reste forte, sans pour autant te voiler la face, petite princesse.
- Notre château te restera toujours ouverte, Oryela de Rotriona ! fit le roi.
Oryela sécha ses larmes grâce au petit mouchoir de tissu que lui avait tendu Kagan avec un petit sourire réconfortant. La petite princesse envoya un sourire à Iliéna qui le lui rendit aussitôt.
- Je suis contente que mes paroles te réconfortent… Mais, je vais devoir vous laisser. Père, puis-je disposer ?
- Bien sûr, ma chérie.
Iliéna salua Mirabelle, Stelmaria, Kagan et Oryela puis disparût dans un couloir. Une fois que l’attention du roi se détacha de sa fille, il la reporta sur Stelmaria.
- Ma chère, est-ce mes yeux qui ont subi multiples sortilèges ou alors vous rayonnez à chaque fois que je vous vois ? lui dit le roi en lui faisant un baise-main.
- Décidément, tu es le plus vil flatteur que je n’ai jamais connu, Rufus, ricana Stelmaria. Je suis sûr que tu as répété cette phrase durant des heures ?
- Oui, je l’avoue. Tu sais très bien que je bafouille toujours quand tu es trop près de moi !
- Mais regardez-moi ces deux adolescents ! se moqua Mirabelle. Vous êtes bien le couple le plus étrange qu’il m’ait été donné de voir !
- J’en suis flattée, chère sœur, rétorqua Stelmaria. Où est ton fils, Rufus ? A t’il d’ailleurs supporté le choc de l’apparition de sa marque ?
- Tu le connais, Stely’… Lucas ne supporte pas d’être enfermé trop longtemps. Pour sa marque, il n’a pas mit beaucoup de temps à s’en remettre ! Il a été très vite sur pieds. C’est un brave gaillard ! Solide, déterminé, ambitieux…
- Et surtout avec ton sale caractère, mon seigneur ! intervint Stelmaria.
- Ça, c’est parce qu’il passe un petit peu trop de temps avec toi lorsqu’il joue les assistants dans ton atelier.
- Serais-tu entrain de me rejeter la faute ?
- Par toutes les Prêtresses d’Avalon ! Allez-vous cesser de vous comporter ainsi ? s’écria Mirabelle. Comment est la marque de ton fils, Rufus ? A quel âge est-elle arrivé ?
- Il a eu 12 ans le mois dernier, et c’est un dragon qui lui entoure l’avant bras gauche.
- Bien… Nous allons pouvoir disposer, enfin, pas toi Stelmaria, sourit Mirabelle. Venez, mesdemoiselles !
- A tout à l’heure maman, fit Kagan.
Stelmaria embrassa sa fille et cela serra le cœur d’Oryela qui ne cessait de penser à sa mère. Aliné, sa mère adoptive. La petite fille espérait de tout son cœur pouvoir un jour serrer ses parents dans ses bras. Les revoir. Elle avait peur d’oublier leurs visages, leurs voix, leurs parfums, leurs gestes.
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A toi, Marwana
En espérant que se passage t'inspire !
Bien à vous,
Luz
ps : Faut me jeter des pierres s'il y a des fautes
A toi, Marwana
En espérant que se passage t'inspire !
Bien à vous,
Luz
ps : Faut me jeter des pierres s'il y a des fautes
Re: Oryela, retour au trône
aha !
j'adore ^^
wwwwouiiiiiiii ça redonne de l'inspiration tout ça mdr
au bouuuulooooooooooooo muahahaha
Re: Oryela, retour au trône
le voilà le voilà mon petit passage ^^)
Oryela s’approcha de Kagan. Toutes deux se trouvaient derrière Mirabelle, dans les couloirs du château.
_ Dis Kagan, tu peux me dire pourquoi ta mère est si stricte avec toi par rapport à ton don ? Ce n’est pourtant rien de méchant ce que tu fais ? Je dois bien avouer que je ne comprend pas, c’est plutôt amusant.
_ oui …
Mais Kagan ne répondis pas à sa question, comme si elle voulait éviter le sujet à tout prix. Elle avait le regard vague, rêveur et fixé sur un jeune garçon qui s’approchait d’elles. Il était assez grand pour son age, les cheveux en bataille et brun, un bandeau autour de la tête et un bandage autour de son bras gauche. Mirabelle s’arrêta
_ Et bien, mon cher Lucas, tu as bien changé !
_ Oh maître Mirabelle comment allez vous ? Oui cela fait un moment que nous nous sommes pas revus ! Père est là ? J’ai quelques chose à lui…
Ses yeux se tournèrent vers les deux jeunes filles qui se trouvaient derrière la femme.
_ Kagan, heureux de te revoir, envoya t il avec un grand sourir.
Kagan le lui rendit, rouge comme une tomate. Ses yeux se posèrent ensuite sur Oryela, et se mit à genoux de suite .
_ Princesse Oryela de Rotriona, enfin vous voilà. Nous vous attendions avec une telle hâte !
_ Euh… merci !
Oryela ne savait que dire, elle ne s’était toujours pas habitué à tant de politesse. Elle n’était pas encore princesse du moins pas officiellement, et elle n’avait que 9 ans. Mirabelle vint à son secours.
_ Ton père est dans la grande salle en compagnie de ma sœur.
_ Ah ces deux là ils ne se lâchent plus maintenant. Mais je ne suis pas contre, je n’ai jamais vu mon père aussi heureux depuis la mort de …
_ oui je comprend. Si j’étais toi, je me ferais annoncer, on se sait jamais, lança t elle avec un clin d’œil alors qu’il s’avançait vers la porte de la grande salle. Bon nous dépêchons ! Nous n’avons pas que ça à faire ! Allez mes demoiselles, plus vite que ça !
_ mais pourquoi tante Mira ?
_ Mais pourquoi moi après je peux pas venir ? C’est pas juste ! On a le même age, moi je m’ennui ici et tu le sais ! Je veux partir ! Je veux m’amuser autrement ! C’est injuste !
_ Kagan ça suffit ! Ce n’est pas à moi qu’il faut sermonner ! Je ne suis pas ta mère ! C’est avec elle qu’il faut voir ça !
_ Mais elle ne veut plus rien entendre à ce sujet !
_ Et ce n’est pas de ma faute jeune fille, expédia t elle sur un ton réprobateur. Ce n’est pas moi qui ai été en faute par la passé !
«mais que c’est il passé à la fin avec Kagan », pensa Oryela.
_ Peut être, mais toi, toi elle t’écoutera . Tu peux la faire changer d’avis. Je t’en supplie tante Mira !
Quand Mirabelle voulu répliquer, aucun on ne sortir de sa bouche. Pareil pour Kagan. Oryela eut un hoquet de surprise. Mirabelle et Kagan se tournèrent vers elle. Oryela se sentit mal.
_ Désolée !, s’excusa t elle toute rouge, et honteuse, J’avais besoin de silence, je l’ai pensé fort et … plus aucun bruit .
Elle leur fit un sourire béat. Retenant un petit rire par la tête qui faisait les deux.
_ Désolée !
Il y eut un souffle quand Mirabelle le va la main. Elles purent enfin reprendre la parole.
_ Vraiment désolée Mirabelle, je n’ai …
_ Oui je sais. Ce n’était pas voulu. Il va vraiment falloir te surveiller ma grande. Tu développe tes pouvoirs à grande vitesse, mais tu n’as pas encore la maturité voulu pour pouvoir en avoir le contrôle.
_ Et c’est grave ?
_ ce peut être dangereux oui .
Oryela déglutit. Décidément tout allait de travers pour elle. Espérance débarqua, toute essoufflée.
Bon c'est court mais bon, c'est toi qui à les idées a venir là pour ce passage je veux pas mettre tout en faute ^^)
zouzorchidées ma luz !! mouah !
Re: Oryela, retour au trône
ma luz j'attend ta suite sinon comment y reprendre mdr
vite poste moi ce que tu as déjà écrit que tu m'a montré l'autre fois ^^
ch't'aime ma luzinette
bisous en direct de l'Aveyron où je suis en vacances
vite poste moi ce que tu as déjà écrit que tu m'a montré l'autre fois ^^
ch't'aime ma luzinette
bisous en direct de l'Aveyron où je suis en vacances
Re: Oryela, retour au trône
**
Cette arrivée si brusque fit penser à Mirabelle que quelque chose d’horrible venait de se produire. Mais ce n’était pas la première fois qu’Espérance faisait ce genre d’entrée fracassante pour une chose futile.[/size]
- Qui y’a t’il, mon amie ?
- Tu ne devineras jamais ce que je viens d’entendre !
- Je ne suis que conteuse, Espérance, pas magicienne…
- Ah ! Pardon… Je viens d’entendre une conversation des plus… des plus… des plus… révélatrices ! Lucas n’est pas le fils de Rufus !
- Pardon ?
- Et non ! Ils sont dans la grande salle avec Stelmaria… Ysiéla a eut une aventure avec un chevalier de Rufus. Ce dernier s’est suicidé lorsqu’il a apprit que l’enfant était de lui. Quand Rufus l’a apprit, il a accepté de garder l’enfant car c’était un garçon. De plus, il est de sang royal puisqu’il a sa marque maintenant. Le roi le considère comme sa « relève » pas comme son fils même s’il a toujours eu de l’attention envers ce gosse… Lucas vient de quitter le palais.
Une nouvelle pareille allait faire le tour de la cité en quelques secondes mais Mirabelle savait que le roi rétablirait la situation. De son côté, Oryela observait la petite Kagan se tresser timidement une mèche de cheveux en souriant. Elle adorait cet air rêveur qu’affiche souvent la petite métamorphe. Et elle avait également remarqué que sa nouvelle amie semblait troublée par le petit prince de Jactas.
- Bon, maintenant, trêve de commérage ! s’écria Mirabelle. Nous avons un banquet à préparer pour notre jolie princesse. Et je t’en pris, Kagan, tâche d’arrêter de tirer cette tête…
- Ma mère n’a qu’à cesser de m’en vouloir ! maugréa la fillette.
A cet instant, Mirabelle se sentit offusquée par cette réplique et empoigna furieusement les frêles épaules de Kagan. Elle aurait voulu lui asséner une gifle mais elle se retint, prétextant que c’était le rôle de sa mère de la corriger.
- Vous n’aviez qu’à réfléchir avant de vous enfuir tous les deux ! C’est compris ? Où aviez-vous la tête cette nuit là ? Regarde où cela vous a menez… Ton frère est perdu, comment veux-tu que ta mère continue à vivre avec ça ?
- Je vous déteste tous !
Kagan se détacha de l’étreinte de Mirabelle en grognant telle une panthère et planta des yeux rageurs, qui avait prit la forme de ceux d’un serpent, dans ceux de Mirabelle et Oryela. La conteuse se recula. Malgré son jeune âge, Kagan aurait été capable de lui sauter à la gorge. Kagan se transforma en faucon en émettant son cru perçant et s’échappa par une fenêtre ouverte. Le visage de Mirabelle se dépita et elle espéra que la petite fille ne ferait pas de bêtises.
- Vous comptez me dire ce qu’il se passe ou je vais devoir me faire à l’idée de rester dans l’ignorance ? s’écria Oryela.
- Et bien, l’année dernière… commença Mirabelle. Kagan et son frère jumeau, Farès, ont essayé de s’échapper de Jactas. Etant des métamorphes tous les deux, mais ils ne sont que des enfants et leurs manèges a vite été repéré… Kagan fut attrapée mais pas Farès.
**
suite
Oryela fut estomaquée. Ainsi Kagan avait un frère jumeau. Mais qu'est il devenu ? Serais ce pour celà que Kagan paraissait aussi distante auprès de Mirabelle ? Se sentait elle coupable de ce qui s'était passé ?
_ Bon allons y, lança Mirabelle, nous n'avons pas de temps à perdre.
_ Mais ... Et Kagan ? demanda Oryela désorientée.
_ Ne te fais pas de souci pour elle, elle reviendra bien. il lui faut juste le temps de se remettre de cette discussion. C'est toujours la même chose.
Oryela ne broncha pas plus et suivit les deux femmes. Elles retournèrent chez Espérance. En arrivant devant la portillon, elles aperçurent une petite silhouette posée sur le toit, assise, jambes recroquevillées sur elles mêmes.
_ Kagan !!!! s'exclama Oryela. Tu es là ! Je me faisait du souci pour toi ! Pourquoi es tu parti si soudainement ?
La petite fille la regarda du coin de l'oeil mais ne répondit pas. Et elle reposa son regard au loin.
_ Oryela rentre s'il te plait, lui fit Mirabelle.
Espérance leur amena à chacune une tasse de son thé spécial. Oryela adorait son thé, il était à la fois si sucré et si parfumé. Mais Espérance se refusait à lui dévoiler sa composition.
_ C'est un secret ma chérie. Un jour peut être je te dévoilerais ce secret.
_ Et quand ?
_ Quand se sera le moment. Ne t'inquiète pas.
_ Mais il est si bon !
_ Ne t'en fais pas. Pendant un bon moment je serais à tes côtés. J'aurais tout le temps de t'en préparer.
Oryela sourit rien qu'à cette évocation. Espérance fut contente de faire plaisir à le jeune fille.
_ Que comptes tu faire maintenant Mirabelle, commença Espérance d'un air plus sérieux, le temps presse. J'ai cru entendre qu'ils avançaient assez rapidement.
Mirabelle tint son silence. Elle observait sa tasse de thé avec un si grand intérêt. Oryela compris alors ce qui lui restait à faire. Elle prit sa tasse, se leva et sortit sans un mot.
Dehors Kagan s'était décidée à descendre de son perchoir. Elle regarda Oryela et son visage s'illumina.
_ Oryela ! Tu joue avec moi ?
Décidément, elle avait un caractère des plus lunatique. Un tel changement d'humeur en si peu de temps.
_ Oui, bien sûr. A quoi ?
_ A se métamorphoser !
_ Hin ?! Mais je ne sais pas me métamorphoser !
_ Alors je vais t'apprendre. Tu sais ce n'est pas si difficile.
_ Mais c'est une faculté que tu as Kagan ! Moi je ne l'ai pas. Je n'en suis pas capable !
_ Mais si mais si tu le peux.
Elle l'attrapa par la main et l'emmena dans sa course. Elles courèrent à travers la ville pour se retrouver dans un espace désert mais près des murs de la ville. Il n'y avait ni herbe, ni arbres.
_ Bien ! Alors maintenant tu vas bien m'écouter. Il faut que tu sois très attentive. Première chose, pense à un animal.
_ Euh ... Un loup !
_ Si tu veux. Maintenant il faut que tu te concentre sur ton animal. Il faut que tu voient chaque détails qui le forment, le composent. Est ce que tu les voient ?
_ Oui.
_ Parfait. Maintenant pense y fort. Très fort. Il faut que tu te laisse submergé par l'âme de l'animal. Il faut que tu pense comme lui, agisse comme lui.
_ Oui ...
Oryela se sentit submergée par une onde de chaleur. Elle voyait l'animal courir, attraper sa proie, fixer au loin, hurler à la mort. Elle voyait tout de lui, la contraction de ses muscles pendant sa course, quand il marche. Elle se laissa bercer par cette dance que lui offrait l'animal. Elle se sentit comme lui.
Kagan commença à sourir. Finalement pas besoin d'être un métamorphe pour pouvoir se changer en animal. Oryela en était la preuve. Sa peau devenait de plus en plus clair, ses cheveux devenaient blanc à leur tour. Tout commençait à changer.
_ Très bien Mirabelle. Je pense que c'est le mieux que l'on puisse faire. Si cela peut la sauver, alors faisons ainsi. Mais il va falloir la surveiller de très près, il va falloir que l'on fasse attention.
Un cri strident se fit entendre. Un genre de hurlement. Mirabelle et Espérance sortirent de la maison. Dehors tout les villageois semblaient terrifiés par ce bruit. Un second cri se fit entendre.
_ Oryela ! hurlèrent les deux femmes en meme temps.
Elles coururent et traversèrent la ville en quelques secondes. Devant elle s'offrait un spectacle horrifiant. Oryela n'était plus humaine. Mais mi animal mi humaine.
_ Kagan ! explosa Mirabelle, Qu'as tu fais !
_ Je voulais lui apprendre à se transformer ! J'étais sûre qu'elle en était capable ! Et j'avais raison , regarde !
_ Mais ... Qu'as tu fais ma pauvre enfant ? Lui as tu seulement expliqué comment garder le controle pour revenir à sa forme originelle ?
Kagan fit une tete dépitée. Elle était tellement pressée de lui faire faire ça, qu'elle en avait oublié l'essentiel. Le retour de la métamorphose.
_ Oryela ! Oryela ! C'est Espérance ! Est ce que tu m'entend ?
Mais Oryela n'entendait que de petits bourdonnements. Elle était tellement prise dans sa vision de l'animal.
_ Bon allons y, lança Mirabelle, nous n'avons pas de temps à perdre.
_ Mais ... Et Kagan ? demanda Oryela désorientée.
_ Ne te fais pas de souci pour elle, elle reviendra bien. il lui faut juste le temps de se remettre de cette discussion. C'est toujours la même chose.
Oryela ne broncha pas plus et suivit les deux femmes. Elles retournèrent chez Espérance. En arrivant devant la portillon, elles aperçurent une petite silhouette posée sur le toit, assise, jambes recroquevillées sur elles mêmes.
_ Kagan !!!! s'exclama Oryela. Tu es là ! Je me faisait du souci pour toi ! Pourquoi es tu parti si soudainement ?
La petite fille la regarda du coin de l'oeil mais ne répondit pas. Et elle reposa son regard au loin.
_ Oryela rentre s'il te plait, lui fit Mirabelle.
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Espérance leur amena à chacune une tasse de son thé spécial. Oryela adorait son thé, il était à la fois si sucré et si parfumé. Mais Espérance se refusait à lui dévoiler sa composition.
_ C'est un secret ma chérie. Un jour peut être je te dévoilerais ce secret.
_ Et quand ?
_ Quand se sera le moment. Ne t'inquiète pas.
_ Mais il est si bon !
_ Ne t'en fais pas. Pendant un bon moment je serais à tes côtés. J'aurais tout le temps de t'en préparer.
Oryela sourit rien qu'à cette évocation. Espérance fut contente de faire plaisir à le jeune fille.
_ Que comptes tu faire maintenant Mirabelle, commença Espérance d'un air plus sérieux, le temps presse. J'ai cru entendre qu'ils avançaient assez rapidement.
Mirabelle tint son silence. Elle observait sa tasse de thé avec un si grand intérêt. Oryela compris alors ce qui lui restait à faire. Elle prit sa tasse, se leva et sortit sans un mot.
Dehors Kagan s'était décidée à descendre de son perchoir. Elle regarda Oryela et son visage s'illumina.
_ Oryela ! Tu joue avec moi ?
Décidément, elle avait un caractère des plus lunatique. Un tel changement d'humeur en si peu de temps.
_ Oui, bien sûr. A quoi ?
_ A se métamorphoser !
_ Hin ?! Mais je ne sais pas me métamorphoser !
_ Alors je vais t'apprendre. Tu sais ce n'est pas si difficile.
_ Mais c'est une faculté que tu as Kagan ! Moi je ne l'ai pas. Je n'en suis pas capable !
_ Mais si mais si tu le peux.
Elle l'attrapa par la main et l'emmena dans sa course. Elles courèrent à travers la ville pour se retrouver dans un espace désert mais près des murs de la ville. Il n'y avait ni herbe, ni arbres.
_ Bien ! Alors maintenant tu vas bien m'écouter. Il faut que tu sois très attentive. Première chose, pense à un animal.
_ Euh ... Un loup !
_ Si tu veux. Maintenant il faut que tu te concentre sur ton animal. Il faut que tu voient chaque détails qui le forment, le composent. Est ce que tu les voient ?
_ Oui.
_ Parfait. Maintenant pense y fort. Très fort. Il faut que tu te laisse submergé par l'âme de l'animal. Il faut que tu pense comme lui, agisse comme lui.
_ Oui ...
Oryela se sentit submergée par une onde de chaleur. Elle voyait l'animal courir, attraper sa proie, fixer au loin, hurler à la mort. Elle voyait tout de lui, la contraction de ses muscles pendant sa course, quand il marche. Elle se laissa bercer par cette dance que lui offrait l'animal. Elle se sentit comme lui.
Kagan commença à sourir. Finalement pas besoin d'être un métamorphe pour pouvoir se changer en animal. Oryela en était la preuve. Sa peau devenait de plus en plus clair, ses cheveux devenaient blanc à leur tour. Tout commençait à changer.
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_ Très bien Mirabelle. Je pense que c'est le mieux que l'on puisse faire. Si cela peut la sauver, alors faisons ainsi. Mais il va falloir la surveiller de très près, il va falloir que l'on fasse attention.
Un cri strident se fit entendre. Un genre de hurlement. Mirabelle et Espérance sortirent de la maison. Dehors tout les villageois semblaient terrifiés par ce bruit. Un second cri se fit entendre.
_ Oryela ! hurlèrent les deux femmes en meme temps.
Elles coururent et traversèrent la ville en quelques secondes. Devant elle s'offrait un spectacle horrifiant. Oryela n'était plus humaine. Mais mi animal mi humaine.
_ Kagan ! explosa Mirabelle, Qu'as tu fais !
_ Je voulais lui apprendre à se transformer ! J'étais sûre qu'elle en était capable ! Et j'avais raison , regarde !
_ Mais ... Qu'as tu fais ma pauvre enfant ? Lui as tu seulement expliqué comment garder le controle pour revenir à sa forme originelle ?
Kagan fit une tete dépitée. Elle était tellement pressée de lui faire faire ça, qu'elle en avait oublié l'essentiel. Le retour de la métamorphose.
_ Oryela ! Oryela ! C'est Espérance ! Est ce que tu m'entend ?
Mais Oryela n'entendait que de petits bourdonnements. Elle était tellement prise dans sa vision de l'animal.
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